François Valentin

François Valentin

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François Valentin, né à Guingamp le 10 avril 1738, vit surtout à Quimper où il meurt le 3 avril 1805. Il étudie à Paris chez Vien de 1758 à 1769, séjourne à Rome jusqu’en 1773 puis revient à Paris jusqu’en 1791. Il peint des tableaux mythologiques, religieux (le Martyre de Saint-Etienne, qui a appartenu  à Mr Bellecise, évêque de Saint-Brieuc, et qui est aujourd’hui à Paris, un Saint-Jean dans le désert, une extrême –onction), historiques et participe à la décoration intérieure de châteaux. La ville de Guingamp possède également un pastel du peintre représentant son protecteur, l’abbé Talhouët de Séverac, et un portrait de Valentin par Joseph Vien fils datant de 1802 ou 1803.

 

La revue Tudjentil breizh, Association de la Noblesse Bretonne, a publié un article sur François Valentin de la page 17 à 43 http://anb.asso.free.fr/Corps/Bulletin_No7.pdf

Le Télégramme 14 février 1997

La rue Valentin fut ainsi baptisée en l’honneur du peintre du XVIIIe François Valentin, né à Guingamp. La mairie abrite encore deux oeuvres de cet artiste dont l’inspiration fut d’abord religieuse avant son ralliement à la Révolution Française. François Valentin peut se vanter aujourd’hui de partager la solitude du premier magistrat de la commune et le secret de la décision politique. Son « autoportrait en peignant sa femme » décore en effet le bureau du maire. Deux tableaux à la mairie Dans le couloir y menant, on remarque aussi le portrait au pastel qu’il avait tiré de l’abbé Talhouët de Séverac, son premier bienfaiteur, même si on avoue à la mairie que la connotation religieuse de l’oeuvre l’avait conduite un moment « au placard ». Ce n’est qu’une juste récompense de la République à ce peintre qui prit une part active dans la Révolution Française. Une part artistique avec des dessins allégoriques sur la liberté, la république et la justice. Les titres sont évocateurs, tel « la Philosophie versant sur Paris la lumière qui pénètre dans les départements », offert à la Convention. Militant convaincu, François Valentin fut aussi en 1791 administrateur du District de Quimper, ville où il était revenu, faute de trouver du travail à Paris. Pourtant, le Valentin d’avant la Révolution était un peintre classique très proche de l’Académie.

Le Télégramme 14 février 1997

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