Libération de Guingamp (1944)
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Date historique : 7 août 1944
Guingamp est libéré !
Que de fois avant le grand jour ce mot « libération » a été prononcé discrètement alors que tout geste était épié, que toute parole pouvait être déformée et rapportée aux occupants, qu’il était interdit d’exprimer ouvertement sa pensée et d’échanger librement ses impressions sans crainte de représailles terribles.
Depuis plusieurs jours on sentait que l’heure tant souhaitée allait arriver et la radio réconfortante nous annonçait régulièrement l’approche et les succès des armées libératrices. L’espoir ranimait tout le monde après les heures sombres, après les angoisses et après les épreuves qui accablèrent plusieurs familles Guingampaises.
Mais pour mieux revivre toutes ces journées historiques, tellement nombreuses et variées sont aussi les images qui se succédèrent si rapidement que nous allons, si vous le voulez, reprendre chronologiquement les principaux faits, les grouper et les résumer dans les lignes suivantes qui permettront aux Guingampais de garder ainsi le souvenir des heures tour à tour douloureuses et joyeuses qu’ils vécurent.
Vendredi 4 août
Les premiers indices de la débandade chez les allemands se font sentir. Des cantonnements sont évacués. Une certaine effervescence règne dans les troupes qui filent en convois plus ou moins désorganisés vers l’ouest et le sud. C’est même par suite de cette effervescence que nous avons à déplorer en début de matinée, la mort tragique de M. Jean Fouéré, un de nos meilleurs ouvriers, tombé sous les balles allemandes, alors que la conscience pourtant bien tranquille, il voulut fuir pour éviter d’être fouillé par les allemands qui le poursuivaient.
Samedi 5 août
La ville est très animée. Les papeteries sont assiégées et les clients circulent emportant des feuilles de papier destinées à la fabrication de drapeaux français et alliés. Clandestinement chacun s’apprête à donner à la cité une parure de fête et à pavoiser dignement pour la libération très proche. N’annonce-t-on pas en effet que les américains seront là avant la fin de la journée ? Mais peu à peu, sous les regards farouches et inquisiteurs des dernières troupes d’occupation, à la vague d’enthousiasme succéda une période d’appréhension, d’indécision et de calme complet. Vers 15 heures 30, M. Salün, un réfugié brestois, aux prises avec une sentinelle allemande, dans le quartier du Petit-Paris, est abattu à bout portant par deux autres allemands alertés. Sur la Place du centre et dans les parages, les troupes installent des mitrailleuses et des fusils mitrailleurs ; ils sont encore les maîtres ! Des perquisitions sont faites dans les imprimeries de la ville avec menaces de faire sauter tout le matériel ; dans l’une d’elles les allemands emportent la pièce essentielle de chaque machine immobilisant provisoirement ainsi l’entreprise. Et des ordres dans un style plus catégorique, plus impératif que jamais sont placardés en ville : « Interdiction de circuler entre 20h et 9h, pas de mains dans les poches, pas plus de deux personnes ensemble dans les rues, menaces pour aide à la résistance, etc… ». L’étreinte sévère des occupants se resserre encore et la journée se termine silencieuse et morne et toujours dans l’attente des libérateurs que l’on sait non loin de chez nous… Ils ont été signalés à Rostrenen, à Callac…
Dimanche 6 août
Il est 9h et peu à peu les rues s’animent, mais pour une très courte durée. Ce n’est pas l’animation habituelle des dimanches Guingampais… L’anxiété règne et, vers midi, quelques coups de feu tirés çà et là incitent les gens à rester prudemment dans leur logis. Quelques allemands semblent particulièrement surexcités (plusieurs d’entre eux ont procédé à la liquidation des dernières bouteilles de la Soldatenheim (foyer), casino et autres lieux de réunion des officiers et soldats allemands). Toujours des coups de feu et bientôt, parmi les rares et paisibles promeneurs qui rentrent hâtivement, surgit la nouvelle qu’il y a encore une innocente victime : Mlle Eugénie Le Roux, 20 ans a été tuée par des balles ennemies. Cette nouvelle mort plonge une famille de plus dans la douleur. Et, peu à peu, Guingamp secoué par les sursauts alternatifs d’espérance et de défaillance s’endort dans l’incertitude.
Lundi 7 août
Depuis le matin on entend des coups de feu et détonations tout autour de la ville. Les patriotes se battent à Kéribo, combat héroïque et dont l’importance fut grande pour la dispersion des troupes ennemies qui auraient pu se regrouper à l’heure de la défense de Guingamp. On sent une effervescence croissante chez les occupants de la ville. Les avions alliés tournoient sans arrêt au-dessus de la région et mitraillent les routes d’accès à notre cité. Il est impossible d’entrer ou sortir de Guingamp, on remarque l’affolement des troupes qui vont et viennent désorientées, tout indique que les évènements décisifs sont imminents. Ce n’est d’ailleurs que le lendemain qu’on apprendra que les premiers tanks américains étaient déjà à 10h30 au bourg de Ploumagoar.
Les coups de feu redoublent, des mines sont posées en de nombreux endroits et, bien que fort heureusement, les troupes qui restent en ville soient peu nombreuses, on ignore la résistance qui sera faite. Par l’intermédiaire de nos dirigeants, des pourparlers s’engagent et des promesses de reddition aux américains sont données. Mais les détonations ne cessent d’ébranler l’air. Dans l’après-midi, comme une traînée de poudre, se répand la mort de deux autres petites victimes : Gérard et Daniel le Jamtel, respectivement âgés de 13 et 8ans, ont été atteints par des balles explosives allemandes et tués, l’un sur le coup, l’autre décédé peu après l’essai d’une intervention chirurgicale consciencieusement tentée malgré l’extrême gravité d’horribles blessures.
Dans le désarroi général, le brouhaha des coups de feu et des explosions s’accentue. Un des bâtiments de l’abattoir et le garage Lézoray sont en feu. Les allemands retranchés à la Remonte tirent dans toutes les directions ; d’autres troupes prennent position aux abords immédiats de la ville. Les patriotes, habilement guidés par leurs chefs, arrivent en avant-garde et se déploient, puis, vers 16heures, les premiers tanks américains, salués par les hourras enthousiastes des Guingampais, apparaissent tandis qu’en un clin d’œil de toutes les maisons sort la multitude de drapeaux depuis si longtemps préparés par la population qui voit avec joie apparaître la fin de l’oppression.
Mais la bataille ne fait que commencer. À la Remonte, les allemands, assiégés de toutes parts, ripostent et s’attirent le feu nourri des tanks, obusiers, mitrailleuses et autres armes. Dans tout ce quartier les coups crépitent, redoublent. Il y a des dégâts.
La flèche majestueuse et pointue de l’église, déjà atteinte lors des combats anciens, sans compter la foudre, s’effondre sous les coups répétés des obus en détériorant sérieusement dans sa chute une partie de notre vieille basilique. La maison Pichon est endommagée et celles des religieuses de Bon-Secours est en flammes, le transformateur de la Trinité est atteint, les fils électriques et téléphoniques tordus et arrachés pendent lamentablement, plusieurs maisons dont celle abritant les services du bureau des réquisitions subissent des détériorations, toutes les vitres sont brisées dans le quartier de la Trinité, particulièrement éprouvé, les bâtiments, toitures et murs de la Remonte s’effritent sous les explosions répétées des nombreux projectiles.
Il y a deux chez les patriotes, trois chez les américains et plusieurs blessés dont le sergent Ricou, gendre de M. Léon, du Petit-Paris, qui devra ensuite être amputé d’une jambe. Il est 19 heures quand la canonnade ralentit et cesse enfin ; le drapeau blanc vient d’être hissé sur le mur de la Remonte et c’est alors une liesse générale, des transports de joie indescriptibles, un enthousiasme délirant. C’est fini… Les cloches historiques de la basilique, qui sonnèrent tant de tocsins, tant de deuils, et tant de victoires, annoncent que Guingamp est libre, bien libre après un cauchemar de quatre ans !
Les détails qui suivirent sont trop nombreux pour les citer tous. Nous ne pouvons qu’en résumer une partie en signalant par exemple le défilé des prisonniers allemands, eux si arrogants la veille et marchant aujourd’hui la tête basse sous bonne escorte, les rumeurs d’une foule impossible à contenir car elle a encore trop vivaces à l’esprit toutes les atrocités commises dans la région… le nom de Malaunay revient sur toutes les bouches. Ce sont les ovations aux vaillantes troupes de la Résistance et aux alliés, le carillon des cloches, les chants de la Marseillaise, les cris hostiles à l’égard de ceux qui jouèrent la carte de l’ennemi, la conduite au commissariat d’hommes et de femmes suspectés d’avoir trahi la cause française, l’ éclatement d’un enthousiasme débordant avec des excès inévitables et peut-être parfois regrettables de la part de certains qui, sans doute pour se disculper, se posèrent en accusateurs, alors qu’en raison de leur attitude antérieure ou de leur trafic, ils auraient pu dans ces moments jouer un rôle plus modeste.
Mardi 8 août et après
Après avoir extériorisé ses sentiments de joie, la population guingampaise prend part aux deuils particulièrement cruels des familles qui pleurent des êtres chers : combattants tombés au champ d’honneur ou innocentes victimes civiles, les uns qui vivaient que pour notre Libération, les autres connus ou inconnus qui furent fusillés ou succombèrent après des tortures sans nom.
Nous saluons respectueusement et avec émotion toutes ces victimes du devoir en nous excusant de ne citer que celles dont les obsèques ont été célébrées en notre ville les jours derniers :
Le Guilcher Désiré, sergent Médar, Bigard Paul, Paty Charles, Bodereau Pierre, Guyomard André, Caradec François, Guévelou Théophile, Couzigou, Orban, Corlay, Morvan, sous-lieutenant Bonnet, lieutenant Millet, Jean Lorgeré, Charles Queillé etc…
Les obsèques solennelles faites à ces braves, avec la participation de leurs camarades de lutte formant une garde d’honneur, des autorités civiles, militaires et ecclésiastiques, des sociétés et groupements ou de leurs représentants et d’une foule innombrable, prouvent la grande part que tous nos compatriotes ont pris à l’immense chagrin des familles douloureusement éprouvées. Le sacrifice de ceux qui sont tombés pour un idéal est un puissant enseignement pour toute cette jeunesse aujourd’hui sur la brèche dans des tâches qui restent encore à accomplir en vue de la grande victoire finale et de la Paix si ardemment désirée.
Le 7 août 1944 : Camille Hervé de Guingamp avec deux soldats américains et deux soldats italiens évadés des prisons allemandes.
Mercredi 9 août
À 18 heures, les membres du Conseil Municipal sont convoqués à la Mairie pour « l’examen de la situation politique locale ». Mais ceci est une autre histoire. Ne nous attardons pas pour aujourd’hui, d’autant plus qu’après échange de vues l’accord ne fut pas absolu à cette réunion et que par la suite après la nomination d’une délégation spéciale chargée d’administrer la commune, d’autre directement sont parvenues du gouvernement provisoire d’Alger et qu’en fin de compte rien de définitif n’est encore décidé.
Lundi 14 août
À 10 heures, dans la salle des délibérations de la Mairie, a lieu la réception officielle des autorités alliées, M. Henry Kerfant, maire, est entouré du capitaine américain Baldwin, du capitaine anglais Stoper, et de M. Le Bleiz, sous-préfet, du lieutenant Robert, commandant la place de Guingamp, de M. et Mme Le Cun, des anciens et nouveaux adjoints et conseillers municipaux. M. le maire prend la parole et prononce en anglais une allocution, dont voici la traduction :
Messieurs,
« C’est un grand plaisir et un grand honneur pour moi que de vous accueillir ici au nom du Conseil Municipal de la population de Guingamp.
Pendant quatre ans nous avons vécu sous la réglementation nazie, pendant quatre ans nous avons espéré, malgré toutes les difficultés qu’un jour viendrait l’heure de la libération. Et maintenant en voyant les bons vieux uniformes kaki dans notre ville, nous avons réalisé nos rêves.
Je suis heureux de vous dire combien nous vous sommes reconnaissants de ce que vous faites pour nous. Je suis heureux de vous faire connaître à quel point nous apprécions votre inlassable et patient effort chez vous ou sur le champ de bataille. Maintenant vous obtenez votre récompense et la longue et fatigante randonnée touche à sa fin. La Victoire est en vue.
Nous sommes fiers de la part que notre nouvelle armée française a prise à vos côtés. Nos garçons ont abandonné leurs champs, leurs métiers, leurs écoles pour défendre la cause de la Justice et la Liberté. Beaucoup sont tombés. Nous n’oublierons jamais leur sacrifice et vous non plus, j’en suis sûr.
Notre pauvre et cher pays a été le champ de bataille de l’Europe pendant de trop nombreux siècles. Voici bientôt trente ans, notre jeunesse dût affronter le grand carnage et nos maisons furent détruites. Nous ne pouvons pas supporter cette charge plus longtemps. Nos petits enfants ont le droit de ne pas vivre sous la menace constante de la mort.
Nous avons besoin de votre aide pour reconstruire une France libre et puissante qui sera la meilleure garantie de la paix dans l’Ouest de l’Europe. Nous savons que nous pouvons compter sur vous.
Que Dieu, Messieurs, soit avec vous, avec vos Armées, avec votre Marine, avec vos Forces aériennes.
VIVENT LES NATIONS UNIES.
VIVE LA PAIX »
M. le capitaine Baldwin se lève ensuite, parle en anglais et son interprète traduit ses paroles à l’assemblée.
« Les alliés, dit-il, sont très honorés de la réception des guingampais et c’est un jour qui fera date dans leur mémoire. Jamais ils n’oublieront la bienvenue, la cordialité et les cris heureux qui les saisirent à leur arrivée. Ils s’associent aux peines et aux douleurs françaises et savent que par leur alliance avec les nôtres ils eurent le plaisir de travailler tous ensemble pour la victoire finale. M. le capitaine Baldwin salue la France comme une grande nation et la Bretagne maintenant libre ; il connait ses traditions et, sachant qu’il peut compter sur nous, déclare en terminant qu’il fera tous ses efforts pour donner satisfaction à chacun selon ses possibilités. »
À son tour, M. Le Bleiz, nouveau sous-préfet, prend la parole. Il adresse ses remerciements aux autorités et assure les alliés de la sympathie de la population de Guingamp et de la région.
(Ci-joint, un avis à la population du sous-préfet Le Bleiz stipulant qu’outre les crimes et délits dont les auteurs peuvent être arrêtés par la police et la gendarmerie, nul ne peut-être arrêté ou détenu qu’en vertu d’un ordre écrit et signé par… clic ici).
Avant de se séparer, toute l’assemblée se lève aux cris de « Vive la France, vivent les Alliés » et chacun, exprimant sa satisfaction, porte à ses lèvres la coupe de l’amitié où pétille le champagne vermeil des jours heureux.
Ce même jour, à 21 heures, les paroissiens prouvent leur reconnaissance à Notre Dame de Bon-Secours, dans leur basilique mutilée mais qui sera pansée et guérit bientôt grâce à leur générosité. En présence d’une foule beaucoup trop grande pour prendre place à l’intérieur du sanctuaire, et au son joyeux de toutes les cloches, M. le chanoine Thomas, archiprêtre, assisté de MM les chanoines Urvoy, Guégan et Ollivier, du clergé paroissial de nombreux professeurs de l’Institut Notre Dame et de séminaristes, reçoit à l’entrée de la basilique les représentants des armées alliées et françaises, les autorités locales et la délégation provisoire du conseil municipal. Tandis que résonne au grand orgue la Cantate à Jeanne d’Arc, les autorités prennent place aux chaises réservées devant le tertre édifié sous la grande nef et représentant les tombes d’un soldat américain, d’un soldat français et d’un soldat anglais que dominent une croix rustique et le drapeau de chaque nation, et écoutent le cantique « Reine de l’Arvor » clamé à toutes voix par les fidèles.
M. le Curé monte ensuite en chaire et, après avoir rappelé les rudes sacrifices imposés par l’occupation, salue en termes choisis les représentants des armées française, anglaise et américaine et les autorités locales toutes présentes ; il remercie les libérateurs de Guingamp et a une pensée toute spéciale pour ceux qui ont payé de leur vie la délivrance. Au nom des paroissiens, il dit un grand merci à Notre Dame de Bon-Secours qui a entendu les prières ferventes et le vœu solennel des guingampais. Au saint du Saint Sacrement qui suit, M. Yves Stéphan, avec sa remarquable voix de ténor, détaille avec beaucoup d’âme le Vie Jésus, Domine, puis retentit sous les voûtes séculaires le triomphal Te Deum de la reconnaissance. Les autorités sont ensuite reconduites par le clergé jusqu’à la sortie de la basilique et la foule des fidèles s’écoule lentement en chantant le cantique à Notre-Dame de Bon-Secours.
Jusqu’au 17 août
Peu à peu disparaissent les traces de l’occupation. Un buste provisoire de la République remplace maintenant celui de bronze qui ornait le socle du monument. Des drapeaux flottent sur les perchoirs prévus par l’ennemi pour y placer des mitrailleuses et sur les bâtiments qu’il occupait. Barbelés, chevaux de frise et autres obstacles sont enlevés, tranchées et trous sont bouchés et se sont les prisonniers allemands qui effectuent la plupart de ces travaux. Les rôles sont inversés.
Le 15 août, les offices l’Assomption sont célébrés avec beaucoup de ferveur et de recueillement et, l’après-midi, la procession se déroule imposante et majestueuse autour de la Place du centre.
Défilé dans la rue Saint-Yves
Et maintenant
La Presse Guingampaise après seulement une semaine d’interruption, peut aujourd’hui reparaître en toute liberté, sans cette prose étrangère et tendancieuse qui lui était imposée, mais dont n’étaient pas dupes nos lecteurs avertis. Nous remercions les autorités alliées d’avoir eu en ce qui nous concerne, hâté les formalités imposées à tous les journaux, en nous permettant d’être dans les premiers à pouvoir reprendre la parution de notre hebdomadaire.
Nous terminerons par un vibrant hommage à tous ceux que nous avons pu nommer, requis, prisonniers de guerre, détenus, soldats des armées de terre, de l’air et de la mer qui depuis de longs mois ont quitté notre sol et se battent sur d’autres fronts avec une vaillance exemplaire.
En attendant le prochain et triomphal retour de tous, sachons faire taire nos rancunes personnelles, travaillons dans la joie et la liberté sans nous attarder aux mesquines questions qui nous affaiblirent tant dans le passé. Tournons-nous vers l’avenir, attelons-nous dès maintenant à l’œuvre de redressement complet et, demain avec l’aide et la mure expérience de tous les artisans de la libération et de la victoire, nous referons une France meilleure, prospère, plus belle, plus forte, plus unie que jamais.
Quelques photos
La Kommandantur à Guingamp était située rue de la gare, dans une grande maison où habitaient deux demoiselles Riou, leur père Yves Riou, avocat, avait été maire de Guingamp. Aujourd’hui, elle appartient à la famille du docteur Grimault.
La maison du Soldat allemand était située à l’hôtel Bolloc’h, avenue de la Marne (aujourd’hui 2017 Crédit agricole)
Groupe de soldats allemands dans la cour du lycée (mairie actuelle)
L’école des cantons fut réquisitionnée par les allemands
Cette école fut transférée dans l’immeuble Graziani (maintenant les bureaux de M. Noël le Graët), mais cet immeuble prit feu, les parquets étaient en bois et un tuyau de poêle y mit le feu !
L’école fut encore transférée en bas de la rue Traouzac’h dans un local appartenant à Monarca où l’on fabriquait des brosses (brosserie).
Un groupe de soldats allemands devant l’Institution Notre-Dame
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