L’hôpital militaire

L’hôpital militaire

L’arrivée du 48° R.I., en 1875, pose un nouveau problème. Déjà il faut héberger, en cas de maladie, soldats et marins de passage en plus des militaires du dépôt de remonte… que faire avec l’arrivée de la garnison ?

hopital mOn décide de construire une aile supplémentaire qui sera «hôpital militaire». Elle se­ra située perpendiculairement à l’hospice civil à son extrémité nord. Sa façade méri­dionale donnera sur la cour d’entrée de l’hospice et sa façade nord sur le jardin où se­ra réservée aux malades militaires une parcelle de 3 ares 95.

La surface au sol, occupée par le bâtiment, est de 2 ares 50. Le terrain est cédé par l’hospice, le coût de la construction s’élèvera à 47.000 francs et le mobilier en coûtera 10.000. L’ensemble des salles peut convenir à 57 malades.

Il semble que cette extension ait été surdimensionnée car, quelques années plus tard, on constatera que, en moyenne, 13 lits seulement sont occupés chaque année et que, faute de servir, le mobilier se dégrade…

C’est, peut-être, ce qui explique l’arrivée, en 1889, de dix militaires «blessés» venant de Rennes. Cela provoque, d’ailleurs, une vigoureuse protestation de la religieuse res­ponsable du service : «Ce ne sont pas des «blessés» mais des teigneux, des véné­riens et, de plus, de mauvais garnements…

Il semble que l’administration de l’hospice, en se chargeant du 48° R.I., ne s’est nullement engagée à recevoir les individus des différents corps qu’on ne veut pas garder ailleurs de peur de propager la maladie.»

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